Synopsis«... Près de Jamblique, Proclus, adonné comme lui aux mystères de la théurgie, eût tenu d'une main les oracles de la Chaldée et le Parménide de Platon, de l'autre la sphère magique dont il se servait à Athènes pour conjurer les chaleurs brûlantes et ramener les pluies. Enfin, après Proclus, après Marinus son biographe, après leurs successeurs, on eût vu Damascius, ne sachant plus, à force de mysticisme, si l'on peut connaître Dieu, ou si la connaissance du premier Être est impossible, et faisant, par un retour fatal, aboutir l'extase à une sorte de scepticisme inconscient. Ainsi l'imposante fresque eût offert aux regards du spectateur la vie tout entière de l'intelligence grecque, depuis le temps de sa pleine et florissante maturité jusqu'à l'heure où, épuisée par de suprêmes efforts, elle s'éteignit enfin, non sans avoir mêlé, avant de disparaître, quelques brillants rayons aux clartés que le christianisme naissant jetait sur le monde. Néanmoins, dans cette oeuvre plus vaste que nous rêvons, Raphaël, se fût-il surpassé lui-même, ne nous aurait appris ni comment les philosophies germent et se développent, ni comment elles finissent...», ... Pr s de Jamblique, Proclus, adonn comme lui aux myst res de la th urgie, e t tenu d'une main les oracles de la Chald e et le Parm nide de Platon, de l'autre la sph re magique dont il se servait Ath nes pour conjurer les chaleurs br lantes et ramener les pluies. Enfin, apr s Proclus, apr s Marinus son biographe, apr s leurs successeurs, on e t vu Damascius, ne sachant plus, force de mysticisme, si l'on peut conna tre Dieu, ou si la connaissance du premier tre est impossible, et faisant, par un retour fatal, aboutir l'extase une sorte de scepticisme inconscient. Ainsi l'imposante fresque e t offert aux regards du spectateur la vie tout enti re de l'intelligence grecque, depuis le temps de sa pleine et florissante maturit jusqu' l'heure o , puis e par de supr mes efforts, elle s' teignit enfin, non sans avoir m l , avant de dispara tre, quelques brillants rayons aux clart s que le christianisme naissant jetait sur le monde. N anmoins, dans cette oeuvre plus vaste que nous r vons, Rapha l, se f t-il surpass lui-m me, ne nous aurait appris ni comment les philosophies germent et se d veloppent, ni comment elles finissent...